Elle m’est apparue aussitôt comme une héroïne de Gabriele d’Annunzio. De longs cheveux blonds tombant sur les épaules.
de beaux yeux verts en amande et une peau bronzée par le soleil méditerranéen. De quoi vous faire réfléchir jusqu’à la démence sur les chef-d’oeures de la nature…
Sans l’ombre d’une hésitation, comme guidé par je ne sais quelle intention suicidaire, elle s’est dirigée vers moi, s’est assise à ma table et m’a regardé droit dans les yeux: « Vous êtes bien monsieur Phelge? Philippe Phelge ? Vous êtes bien descendu au Royal Hôtel, chambre 217 ?… Il faut que vous m’aidiez, monsieur Phelge, a-t-elle repris. Je ferez de vous un homme riche. Très riche même, si vous me portez secours… J’ai tué mon mari, monsieur Phelge… » Sur un fond de rock and roll, Souricière pour une madone relate le parcours difficile d’un critique musical qui devient, bien malgré lui, complice d’un meurtre. Espérant trouver un peu d’inspiration afin de terminer un roman qu’il avait commencé, il s’était réfugié dans un hôtel luxueux aux abords du lac Majeur. Mais son séjour prend rapidement une tournure différente… Eva Donatella d’Algiere, femme d’un avocat italien réputé et issue d’une riche famille, l’envoûtera et l’entraînera à sa suite vers ce qui deviendra bientôt une souricière. Tentant de se disculper, il partira à la recherche de la vérité. Des villas somptueuses d’Italie aux boîtes de nuit endiablées de Saint-Germain-des-Prés, il nous fera vivre une histoire trépidante aux multiples rebondissements. Les hommes mystérieux qui le poursuivent, la police qui le talonne, les cadavres qui s’empilent et, ultimement, les pièges qui se referment. Souricière pour une madone, un thriller au suspense déroutant qui en prendra plus d’un au piège.