A 30 ans, Albertine sait déjà que la grandeur du ciel n’arrivera jamais à contenir sa rage de vivre. A mesure qu’avance l’horloge de son destin, le moteur du monde se met à tourner à vide et ses enfants chavirent: Thérèse n’a jamais valu une larme et Marcel sombre dans la folie. Ainsi Albertine survit-elle à 70 ans, en ayant abandonné la vie, préférant entretenir, dans la polyphonie de ses âges et loin du danger des hommes, un grand malheur tragique au lieu d’un petit bonheur médiocre. « Les signes du Ciel viennent rarement d’en haut », disait leur mère Victoire. 103 pages.